Land of the dead



L'ouverture de Land of the dead relève de la poésie. Dans un jardin anglais joliment apocalyptique, des zombies déambulent, d'autres, en concert, s'essaient à la musique de chambre, les premiers semblant apprécier les tentatives artistiques des seconds.
Les zombies de Land of the dead sont en quête de leur âme perdue, leur attirance pour les "fleurs célestes" (des fusées éclairantes destinées à faire diversion) en témoigne. Big Daddy, le pompiste révolutionnaire, prolongement de Bub, ne les voit déjà plus, tout occupé à défendre son territoire. Big Daddy n'est plus distrait par les chimères. Il entend faire évoluer son espèce, au besoin en mettant un M16 dans les mains d'une de ses congénères. Les zombies ne s'attardent déjà plus sur leurs ennemis et leur consommation.
Dans Land of the dead, les vivants, eux, ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes, signalés par des jeux d'ombres horrifiques. Car les vivants reclus dans une cité fortifiée, régime Metropolis, ont oublié que les zombies étaient waterproof.