A la recherche de rayons fabuleux



Montre-moi de quoi tu es fait.

A la question de savoir de quels rêves et de quelles visions, de quelles flammes et de quelles douleurs seront faits les androïdes de demain, Blade Runner répond aussi que les hommes n’en seront alors plus doués, ne seront plus que des zombies incapables de sur-vivre et d’hurler à la mort, de voir et d’éprouver le désir de voir des rayons. Il y a un peu de moi en vous : JF Sebastian est l’exception qui confirme cette noire vérité. Car il est le dernier des hommes, ses automates maladroits ont plus à dire que les pantins désarticulés et écervelés qui déambulent dans les rues saturées d’ondes contraires et de rayons négatifs. Où est-ce que tu vas ? Blade Runner nous répond nulle part. Désormais, seules des répliques visionnaires et parricides se révèlent capables de rechercher et de reconnaître des rayons fabuleux...

A la recherche de Catherine Spaak



Sur le tournage du Chat à neuf queues.

Mémoires de geishas



Quelle est la beauté et la vérité du cinéma de Kenji Mizoguchi ? Donner à la lumière de ses films la grâce d’éclairer les âmes des jeunes filles, avant, pendant et après leurs désillusions. Donner aux ombres (autrement dit des faiblesses, en l’occurence celles des hommes) le pouvoir d’éroder leurs rêves et leurs sourires. Donner aux cerisiers et au son du koto l’ivresse de les consoler. (Et celle de nous languir.) Donner à ses mouvements de caméra la faveur de figurer le cours d’une rivière. Qui lui-même figure le cours d’une âme, de ses mélancolies à ses ruines. Jusqu’à son estuaire. Jusqu'au Grand Océan.

A la recherche de l'Eve future




Où va aller la nouvelle née ?





Dans le secret azur de ses cieux, j'ai vertige à voir de précieux mirages, et l'espoir de naître et d'une larme et d'un nuage...