Le rouge et le noir





On dirait que la matière, par l'électricité, essaye d'avoir une extase : Ernest Hello. Ou un vertige total, nous dit David Lynch dans ce retour sublime à Twin Peaks.

Ce qu'il faut d'électricité, autrement dit d'amour et de haine (pas seulement de la matière), pour révéler et oublier, pour finir en fumée et retourner en graine cosmique, pour gagner des jackpots à répétition (hello oh oh...) et s'envoler en flamme intemporelle.
Ce qu'il faut d'énergie, de beauté atomique et de folie quantique, pour créer une âme couronnée de laurier, victorieuse et immortelle.
Aussi, le big bang qui crée l'univers si mystérieux et onirique, si attachant et alternatif, si noir et si rouge, de Twin Peaks, est le début de l'ère nucléaire, autrement dit l'aberration électrique qui conduit à l'aberration atomique, autrement dit JUDY. Qui voit la conception et l'arrivée de l'esprit maléfique dénommé BOB. Et Laura de naître telle une étoile, telle une note de musique, via un deus ex-machina, puis, par un baiser et un tuba céleste, envoyée sur Terre, sur le continent nord-américain, pour rencontrer BOB. Et l'agent Dale Cooper.


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