Des yeux sans visages



Deux âmes errantes qui chuchotent leur amour perdu,  dans une Samaritaine, comme un Bradbury Building, abandonnée à son apocalypse, à la poussière du temps et à ses mannequins désarticulés, figés pour l'éternité, comme autant d'âmes éteintes, plein de fantasmes d'adultes, plein de fantômes aussi, plein de bonheurs et de rêves d'enfants. Cette Samaritaine qui est promise à devenir un hôtel de luxe. Foutu monde.

Avis à tous, toutes, les candidat(e) s

La moitié d'une genuflexion, c'est la moitié d'une pipe.


Le bal des hystériques



Les hystériques, comme les vampires, n'ont aucun reflet, aucune cohérence moléculaire et spirituelle : çà gueule, çà dégueule, çà fait de la lèche à qui vomit sa haine de l'hôte ou à l'ennemi de son sexe, çà s'y connaît en génuflexion et çà crache sur une ado fière et insoumise, çà gerbe sur le physique d'autrui et çà ne devrait pas, l'élégance n'étant pas leur marque de fabrique (çà s'accroche comme un poux, c'est subtil et furtif comme une hyène), çà n'a pas la reconnaissance du ventre, çà n'a pas une once d'intégrité, çà n'a aucun sens, çà va nulle part. C'est à çà qu'on les reconnaît. Les connes. 


La beauté des Suppliantes et d'Eschyle





Les Suppliantes d'Eschyle à Delphes, 1932.



A Mila



Très beau texte en soutien à Mila

Du Silence et de la soumission des lâches, de la collaboration des vieilles peaux, de l'éructation des débiles et des pas beaux.

Les oiseaux



Des inséparables, main dans la main, échappant à un monde à dégueuler des corbeaux, à produire des vautours et des canaris. C'est con et abject un corbeau qui dégueule son envie. C'est tout aussi insignifiant un serin qui piaffe, qui piaille dans sa cage dorée quand il croit qu'il fait jour, et qui la ferme quand il croit qu'il fait nuit, qui défend un territoire, sa vérité, de 50 cm carré. C'est répugnant un charognard (ou une compagne de charognard) qui ne respecte aucun territoire, aucune vérité. En revanche, c'est beau et poignant des inséparables plus forts que la mort.

Ou Grégory de Gilles Marchand.

Kato



A la vie, à la mort...