Les déserts de John Ford



Dire aussi que les plus beaux films de Ford parlent de séparations, de déracinement, d’exil. De retrait pour ce qui est d’Ethan Edwards dans La prisonnière du désert. Le cinéma de John Ford est fait de soustractions donc de douleurs, celui de son ami Howard Hawks est fait d’additions donc d’excitations.
Dire encore que The Searchers raconte comment, depuis le seuil d’une maison, île d’humanité au milieu d’un grand nulle part ou du grand Tout, oasis de vie au milieu d’une mer de silences et de splendeurs immobiles, on regarde un cavalier partir, puis revenir. 


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