

L'onanisme de Coppola dans son magnifique Dracula, c'est naître d'un baiser enflammé de Winona, et du mordant de Monica. Coppola est un voyeur invétéré et flamboyant. Il ne raconte pas seulement une fascination pour un vampire né d'une colère anti-chrétienne, anti-divin, il raconte aussi et surtout des bouches gracieuses ou pulpeuses, des poitrines fragiles ou opulentes (toujours affolantes), des doigts et des dentures acérés, des carrosses, des parades et des apparats (pré)nuptiaux somptueux, des poignards phalliques, des tentures et des étoffes vaginales, des brouillards enveloppants et les caresses de la nuit, des appels au coït, des transformations bestiales, et enfin des liquides qui rendent dingo.
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