Le corps d'Oyuki



En ouvrant le 4ème opus des Baby Cart sur la poitrine d'Oyuki, Buichi Saito annonce la couleur d'emblée : dans une forêt de bambous géants (!), une bretteuse sensationnelle, bientôt un spectre, qui combat les seins nus (pas seulement dans le but de déconcentrer, mais surtout dans celui de revendiquer son identité) pour se réaliser dans l'éjac. vengeresse. Le sang de ses assaillants gicle sur sa poitrine tatouée, faisant de son corps autant un monument érotique qu'un sanctuaire mortifère. Un corps qui a vocation à donner la vie et la mort, à l'image de son tatouage : un bambin têtant son sein, une faucheuse dans le dos. Un corps tragique tout entier voué à la vengeance de son personnage.

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